Placée en redressement judiciaire depuis le 6 avril dernier, la marque de lingerie HUIT DIFFUSION, implantée à Rennes, passera devant le tribunal de Commerce le 29 juin.
Ce dernier validera, ou non, les offres de ses trois repreneurs. A ce stade, aucune des trois propositions ne permet la sauvegarde de la totalité des 85 emplois, dont 65 à Chantepie.
Parmi les repreneurs, on compte le directeur actuel du site, Jean-René Ferrer. Son offre repose sur la suppression du site parisien et un déménagement. Seuls 18 emplois seraient sauvegardés.
La deuxième offre implique le propriétaire du groupe Trendy Capital, détenteurs de plusieurs marques de vêtements de nuit. 35 emplois seraient conservés.
Quant à la dernière, il s'agit d'un plan de sauvetage proposé par Pierre Stulzman dont le père avait déjà repris la marque Huit en 1981, suite à une décision de justice.
Les salariés seraient tous conservés jusqu'en septembre puis un plan de financement serait lancé afin de conserver 65 personnes. Pierre Stulzman, attaché à la marque et dont les moyens financiers limités, souhaite s'appuyer sur le groupe japonais Wacoal afin de trouver les fonds nécessaires.
Ce dernier organise une réunion publique destinée à répondre aux questions des salariés.
Cette réunion se tiendra le 20 juin à la Chambre des métiers et de l'artisanat de l'Ille-et-Vilaine.
www.huit.fr
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