Les périodes de crise sont souvent des moments délicats pour prendre des décisions lourdes. Les facteurs d'incertitude - dont tous ne sont pas discernables - rendent les choix souvent hasardeux.

Et pourtant, pour un repreneur ce peut être le bon moment de mettre ses projets à exécution. en prenant néanmoins de sérieuses précautions.
Les prix peuvent être tentants. Les baisses de rentabilité ont tiré vers le bas nombre de valeurs mais un prix réduit n'est pas forcément synonyme de bonne affaire. L'analyse des fondamentaux financiers doit être menée avec beaucoup de soin. Le business plan et l'ingénierie financière doivent permettre de dégager des marges de sécurité. Plus le contexte est incertain et plus ces marges doivent être larges. Les hypothèses des discounted cash flows doivent être tracées avec prudence.

La frilosité des fonds et le manque d'appétence des repreneurs personnes physiques a dégagé le panorama. Un repreneur déterminé et sérieux aura toutes chances, dans ce contexte, de découvrir des entreprises à céder, de les comparer et de faire un choix judicieux. Dans un marché déséquilibré comme il l'est aujourd'hui, la prime à la rareté est un atout à ne pas gâcher.

Plus que jamais, la détermination est payante. Les opportunités saisies dans ces périodes de doute ont de grandes chances - pour autant qu'elles aient été menées avec raison et sérieux - de se révéler comme des choix gagnants.

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