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Courtisé depuis plusieurs mois par nombre de repreneurs potentiels, dont plusieurs fonds d'investissement, Atos Origin (CA 2006 : 5,4 MdEUR, capitalisation boursière : 3,1 MdEUR) a finalement annoncé hier n'avoir reçu aucune offre ferme et avoir mis fin aux discussions. Cette décision, relativement surprenante pour nombre d'analystes, a mis fin à la spéculation sur le titre, qui a plongé de près de 14 % suite à cette annonce. En mars, la SSII française avait déclaré étudier toutes les options stratégiques permettant d'assurer son développement futur et mandaté Goldman Sachs et Rothschild comme banques-conseils. Au cours des dernières semaines, des discussions ont été menées avec les fonds PAI, Silver Lake et Permira, associé à Eurazeo. Atos n'a pas précisé sur quels points les négociations avaient achoppé, mais certains évoquent à la fois une mésentente sur le montant de l'opération ainsi que la volonté de la direction de la SSII d'éviter tout démantèlement et de parachever le plan de redressement sur trois ans annoncé en février. A présent, Atos entend donc poursuivre sa route de manière indépendante. Pour autant, la plupart des analystes estiment que le dossier est loin d'être clos et que le groupe continue d’être une cible potentielle, les noms de Capgemini ou de l'américain HP étant cités les plus fréquemment comme repreneurs potentiels.
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