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Onxeo a annoncé hier soir l'acquisition de la société biopharmaceutique DNA Therapeutics. La “biotech” estime que cette opération diversifie son portefeuille de produits et 'lui offre des perspectives sur de nouvelles indications orphelines en oncologie.' Le groupe a aussi fait le point sur le candidat-médicament Validive : il recherche “activement” un partenaire pour en poursuivre le développement clinique de phase III.
L'acquisition de DNA Therapeutics devrait être finalisée fin mars 2016.
Selon la directrice générale, Judith Greciet, 'le développement d'une nouvelle classe de médicaments ciblant spécifiquement les mécanismes de réparation de l'ADN tumoral tout en épargnant les tissus sains, a été identifié comme une voie particulièrement prometteuse du traitement des cancers solides.'
La transaction sera essentiellement réglée en actions nouvelles Onxeo, précise la société : “selon les modalités de l'accord, Onxeo acquerra DNA Therapeutics pour un montant initial de 1,7 million d'euros en actions ordinaires d'Onxeo, qui seront versées concomitamment à la réalisation définitive de la transaction. Une rémunération additionnelle sera versée sous forme de paiement d'étapes, à savoir 1 million d'euros en actions Onxeo, ou en numéraire à la discrétion d'Onxeo, lorsque le produit entrera en Phase II dans une des indications sélectionnées. Enfin, il est prévu le versement de royalties sur ventes en cas de commercialisation du produit, pour une valeur pouvant atteindre 25 millions d'euros par indication”.
A cours de 2,9 euros, Onxeo, dont le capital compte 40,5 millions d'actions, capitalise 119 millions d'euros environ.
Par ailleurs, Onxeo a fait le point sur le développement du Validive, qui fait partie de son portefeuille de médicaments orphelins en oncologie. Reconnaissant l'intérêt de ce dernier, les autorités de santé américaines ont indiqué que deux études cliniques de phase III seraient nécessaires avant que le candidat-médicament ne soit enregistré aux Etats-Unis.
Etant donné les coûts afférents, Onxeo estime qu'il ne pourra pas mener seuls ces études complémentaires et recherche donc “activement”, pour ce faire, un partenaire.
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