La plateforme digitale MONGA lève 2 M€, Fusacq Buzz

Monga parie sur la technologie pour rationaliser le flux de travail le plus pénible de tous les professionnels RE : la gestion des réparations.

70 % C'est à peu près la part du temps de travail passé par les gestionnaires immobiliers à traiter les demandes techniques liées à leurs unités gérées, des simples problèmes de maintenance (plomberie, chauffage, isolation, etc.) aux travaux de gros œuvre plus complexes. Cela peut représenter plus de 150 appels entrants et demandes quotidiens par gestionnaire immobilier… Et donne souvent de mauvais résultats : locataires insatisfaits des délais, non-présentation des artisans à la date convenue, réparations de mauvaise qualité, dépassements de budget, etc.

Alors pourquoi l'entretien de la propriété est-il si délicat? Parce que le flux de travail nécessaire pour répondre à la demande technique la plus simple est complexe. Elle implique différentes parties (locataires qui détectent/affrontent le problème, gestionnaires immobiliers qui coordonnent les choses, artisans qui gèrent les réparations...) avec divers intérêts en jeu (les PM veulent contrôler leurs coûts, les locataires veulent que les réparations soient faites dans un en temps opportun, les artisans doivent optimiser leur horaire de travail…) et très peu d'informations disponibles (sur le type de dommage, le degré d'urgence, la qualité de l'artisan choisi…).

C'est précisément là que la technologie - et Monga - peuvent entrer en jeu. La startup a développé un outil SaaS destiné à digitaliser ce workflow de gestion des demandes techniques en impliquant tous les acteurs sur une même plateforme :

- Un tableau de bord pour le professionnel de l'immobilier (property manager, copropriété, bailleurs particuliers, family office, investisseurs institutionnels…) centralisant et filtrant toutes les demandes ;

- Une application destinée aux locataires, leur permettant de lancer facilement une nouvelle demande et de la suivre en temps réel ;

- Une application pour les artisans, leur permettant de gérer toutes leurs commandes confiées.

Au-delà du gain de productivité instantané pour les utilisateurs - avec un temps passé sur les requêtes pouvant être divisé par 20, l'objectif de Monga est aussi de générer des données de qualité sur les requêtes. A terme, ces données seront essentielles pour optimiser les processus et faciliter drastiquement le travail des gestionnaires de biens : identifier instantanément les bons artisans, faire correspondre chaque type de demande à la réponse la plus appropriée, prioriser les processus en fonction du type de dommage, etc. .

Avec ce positionnement unique, Monga prévoit de puiser dans le marché profond et pourtant sous-numérisé de la maintenance immobilière.
En France, on compte environ 20M de logements gérés par des professionnels de l'immobilier, et plus de 70M m² de surfaces détenues par des entreprises (et donc gérées/entretenues par des property & facility managers dédiés). Mais ce marché profond n'est adressé que par une offre de services très fragmentée et peu digitalisée sur les réparations : on compte plus d'1M d'artisans et 400k entreprises du BTP sur le seul secteur du bâtiment français, avec des périmètres d'expertise et d'intervention très différents. L'opportunité derrière la coordination et la structuration de cet écosystème à travers des plateformes technologiques est énorme. C'est l'opportunité que Monga recherche.

Ce marché compte déjà plusieurs acteurs existants, souvent peu digitalisés, et quelques nouveaux entrants. Mais l'approche de Monga - et ses habitants - la distinguent de la foule. Plutôt qu'une entreprise de sous-traitance/de construction, Monga est avant tout une entreprise technologique. Ce positionnement pur SaaS - car Monga ne réalise pas le travail lui-même, mais trouve plutôt les meilleures personnes pour le faire - est un atout fort pour pouvoir vendre l'outil au-delà des premiers clients historiques, et façonner une véritable propriété data-driven flux de travail d'entretien. Grâce à cette approche « tech-first », Monga peut se positionner sur tous types de travaux, de la plomberie au gros œuvre, ce qui facilite la montée en gamme auprès des clients, et le scale au sein d'un même portefeuille clients sur différents cas d'usage.

Et bien sûr, il y a l'équipe. Forte de l'expérience conjuguée de ses deux fondateurs, Monga dispose déjà d'un réseau d'artisans de grande qualité à apporter à la plateforme - plus de 3500 à ce jour, et d'une connaissance approfondie du secteur immobilier. Avidan, son PDG, possède une solide expérience dans l'investissement immobilier et a travaillé avec un certain nombre d'artisans sur de grands projets. Kevin, le COO, était auparavant responsable des ventes pour une autre startup dans le domaine de la maintenance des bâtiments.

Les grands défis de Monga : constituer une équipe, valoriser son produit

Avec ce tour de table de 2 M€, l'équipe fondatrice de Monga se fixe trois objectifs :

- Structurer une équipe produit et technique pour augmenter l'adhérence et l'utilisation avec les clients existants et étendre l'offre à d'autres professionnels de l'immobilier ;

- Accélérer le développement commercial de l'entreprise en augmentant son volume d'affaires - à partir de 200+ clients et 7 millions d'euros en 2022 ;

- Déployer la solution à l'international avec quelques premiers cas d'utilisation dans les pays voisins.

… Et pour y parvenir, Monga recherche 20 talents de haut niveau dans les ventes, la technologie et le marketing pour rejoindre son équipe et aider à réinventer notre façon de gérer les propriétés !

Axeleo Capital est ravi d'accompagner Avidan et Kevin dans la prochaine étape de leur parcours visant à rendre la gestion immobilière plus efficace et à améliorer la maintenance technique dans la classe d'actifs immobiliers. Encore bravo à toute l'équipe et vivement la suite !

Source : Communiqué de presse