La startup FINX clôture un tour de table de 6 M€, Fusacq Buzz

FinX, startup révolutionnant le nautisme en développant des moteurs de bateau à membrane ondulante, vient de clôturer son deuxième tour de financement en Série A de 6 millions d’euros orchestré par Supernova Invest, fonds parisien Deeptech.

Le fonds French Tech Seed géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissement pour l’Avenir (PIA) ainsi qu’un pool d’investisseurs normands, constitué de Normandie Littoral, Normandie Participations et Crédit Agricole Innove en Normandie, ont également participé au tour de table. Cette nouvelle opération a pour objectif l’industrialisation et la commercialisation du premier moteur Fin5, et permettra le développement du Fin150 qui s’annonce comme une innovation disruptive majeure au regard de la production nautique existante.

Plongée bio-inspirée

Lancée en 2019 par Harold Guillemin, la start-up FinX a été créée avec le souhait de développer le premier moteur de bateau composé d’une membrane ondulante, inspirée de la nage des poissons et remplaçant l’hélice.

Portée par cette ambition, FinX lance trois ans plus tard son premier fleuron bio-inspiré : le Fin5. Premier moteur de bateau à nageoire au monde et doté d’une puissance de 2 kW (équivalent en poussée à un moteur de 5 CV thermique), ce moteur 100% électrique, en phase de pré-production, est destiné aux petites embarcations et voiliers jusqu’à 3 tonnes. Il équipera ainsi les bateaux de petite plaisance (loueurs de bateaux sans permis, fabricants/loueurs d’engins nautiques, écoles de voile…).

La technologie FinX, successivement lauréate des concours i-Lab et i-Nov, répond aux besoins majeurs du secteur en lui offrant des avantages clés. Elle est éco-conçue, bio-inspirée, made in France, performante, électrique, sécurisée, simple d’entretien et plus silencieuse.
L’industrialisation de la première série de 50 moteurs est prévue pour le début d’année 2023.

Une première levée Seed en 6 mois d’existence

Après seulement six mois d’existence, FinX a finalisé sa première levée de fonds pour un montant global d’un million d’euros. La jeune pousse a alors reçu un tiers en fonds propres, grâce à une trentaine de Business Angels passionnés par l’innovation et plusieurs réseaux de Business Angels tels que Mer Angels, ESSEC Business Angels et Paris Business Angels. Un deuxième tiers fut acquis sous forme de prêt bancaire provenant de Bpifrance, à la suite de l’accréditation Deeptech par la SATT Paris-Saclay ; un tiers fut enfin obtenu sous forme de subvention i-Lab.

Objectif hydrogène

FinX annonce aujourd’hui la clôture de sa deuxième levée de fonds de 6 millions d’euros. Cette opération facilitera l’industrialisation et la commercialisation du Fin5 en France et à l’international, et permettra d’accélérer le développement du Fin150, qui représente, pour la start-up parisienne, le plus grand défi des deux prochaines années.

Basé sur la même technologie de membrane ondulante que son précurseur le Fin5, ce deuxième moteur s’annonce comme une innovation disruptive majeure au regard de la production nautique existante. Avec une puissance prévue de 120 kW (150 CV), ce moteur hors-bord à membrane ondulante pourra être alimenté par une batterie ou par une pile à hydrogène, solution énergétique innovante et émergente. Il sera destiné aux embarcations de plus grande taille, à portée commerciale (bateaux de travail, transport fluvial de passagers…), mais également pour la plaisance (sports nautiques, location de bateaux, écoles de voile et de plongée…).

Par ailleurs, FinX profitera de cette nouvelle levée de fonds pour consolider ses marchés cibles en France et en Europe mais également pour s’implanter prochainement en Normandie. Si le laboratoire FinX est en effet aujourd’hui localisé à Paris, la start-up envisage d’ouvrir une chaîne de production normande.

En faisant le choix de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’avenir, FinX s’inscrit donc dans la dynamique de la transition énergétique et honore son objectif de devenir un acteur décarboné du monde de demain.

Harold Guillemin, CEO et Fondateur de FinX, relate : « Depuis que j’ai lancé FinX, je suis convaincu d’une chose : pour préserver la nature, il faut s’en inspirer. J’ai envie d’emporter dans mon sillage des personnes passionnées, qui ont envie de soulever des montagnes à nos côtés. Je remercie très chaleureusement tous les investisseurs d’en donner la possibilité à l’équipe FinX. 3 ans après la naissance notre belle startup deeptech, cette Série A représente un merveilleux envol pour FinX ! »

« Harold et ses équipes ont perfectionné ces dernières années une technologie très innovante de propulsion de fluide. Nous sommes fiers de financer FinX pour passer cette innovation au stade industriel sur deux marchés applicatifs : la motorisation électrique pour le nautisme et les pompes industrielles, avec de nombreux atouts par rapport à un état de l’art technologique peu innovant. » explique François BRENIAUX, partner chez Supernova. « Les solutions proposées sont particulièrement vertueuses en économie d’énergie, simplification des équipements grâce à l‘absence de pièces tournantes et en termes de sécurité d’usage. Ces atouts sont essentiels pour diffuser rapidement une telle technologie de rupture. »

« Après avoir accompagné FinX avec des obligations convertibles dans le cadre du dispositif French Tech Seed, Bpifrance est fière de soutenir son accélération industrielle et commerciale et la poursuite de ses innovations technologiques. Nous avons été séduits par cette nouvelle solution qui révolutionne le domaine du nautisme tout en tenant compte des enjeux climatiques. » complète Domitille Dubern, chargée d’investissement chez Bpifrance.

Christian Frémaux, directeur général de NORMANDIE LITTORAL, déclare : « En tant que fonds dédié à l’économie maritime normande, nous sommes fiers d’accompagner FinX dans cette Série A. Nous avons été séduits par le caractère innovant et totalement décarboné du moteur FinX. Le choix de s’implanter en Normandie pour réaliser l’assemblage de ses moteurs participera au dynamisme de l’économie maritime Normande. Nous sommes persuadés que Harold Guillemin et son équipe réussiront ce beau projet industriel. »

« Nous sommes ravis d’accompagner Harold Guillemin et son équipe dans le développement de FinX. Nous avons été particulièrement séduits par la proposition de valeur, la technologie disruptive, la vision des équipes et les valeurs véhiculées, notamment avec une volonté de participer activement à la transition énergétique. » indique Matthieu Rabeisen, directeur de participations NORMANDIE PARTICIPATIONS. « En tant que fonds régional normand, nous sommes fiers de participer à son implantation sur notre territoire régional. »

À propos de FinX :

FinX crée les premiers moteurs de bateau à nageoire au monde, électriques et sans hélice ; demain à hydrogène. Parrainée depuis ses débuts par le navigateur Loïck Peyron, la start-up s’est basée sur une technologie de rupture issue du médical (pompes d’assistance cardiaques CorWave), technologie à membrane ondulante s’appuyant sur 15 ans de savoir-faire. Des gammes intermédiaires, ainsi que de plus grandes puissances, succèderont aux Fin5 et Fin150, avec un objectif de taille : le remplacement généralisé de l’hélice.

FinX adresse également le marché des pompes, par la vente de licences. Dans quelques années, 80% du chiffre d’affaires de FinX sera issu du marché des pompes.

Source : Communiqué de presse