La technologie de S.E.T va-t-elle rester en France ?
02 novembre 2012 à 16h39
Le ministre délégué à l'Economie sociale, Benoît Hamon, a apporté vendredi son soutien aux salariés de S.E.T (siège à St-Jeoire-en-Faucigny, 42 salariés), fabricant de machines de haute précision pour l'assemblage de composants électroniques destinés au marché des capteurs à infrarouge et de l'optoélectronique, en redressement judiciaire depuis avril 2012.
Trente-sept d'entre eux sont porteurs d'un projet de reprise sous forme de Scop (société coopérative de production) et proposent d'apporter 160.000 € de fonds propres, les 2,4 M€ restants étant financés par des banques, des fonds d'investissements et des financeurs publics, dont la banque dédiée aux PME Oséo et le PIA (programme d'investissement d'avenir).
Le tribunal de commerce d'Annecy choisira le 30 octobre entre ce projet et celui du fabricant de semi-conducteurs américano-singapourien KnS, qui n'a pas caché être intéressé surtout par la technologie et vouloir réaliser la production en Asie.
Les cibles regroupent une expertise dans la conception et la commercialisation de systèmes de télérelève (IOT), de compteurs électriques, eau, gaz, fioul et énergie, destinés aux professionnels
Avec cette acquisition, le groupe De Dietrich devient le leader mondial dans les domaines de la séparation solide-liquide et du séchage de principes actifs