Le papetier s'est engagé dans un programme comprenant une augmentation de capital et une restructuration qui passe par des cessions d'usines en France, voire des fermetures.
Accusant des pertes qui sont passées de 123 M€ en 2012 à 301 M€ en 2013, Sequana a été touché par la dégradation du marché du papier.
Par ailleurs, le groupe a vu une dépréciation d'actifs pour 262 M€ et a supporté pour 48 M€ de coûts de restructuration.
Poussé par le recul de son chiffre d'affaire de 7,7% à 3,3 mds€ en 2013, ainsi que par la baisse de son résultat opérationnel courant de 15,2% à 49 M€, le papetier a signé avec ses banques, un accord de principe sur la restructuration globale de sa dette, qui s'élevait à fin 2013 à 537 M€.
Ainsi, le programme en question prévoit une augmentation de capital de 64 M€, à laquelle trois de ses principaux actionnaires -à savoir Bpifrance, Exor SA et Allianz- se sont engagés à souscrire, selon l'AFP.
Quant au plan de restructuration, il concerne entre autres les divisions papiers graphiques et papiers de création de sa branche Arjowiggins pour concentrer ses activités sur les marchés de spécialité où il est leader.
En effet, le lancement d'un processus de cession de l'usine de Charavines et le transfert à terme de la production vers le site de Stoneywood au Royaume uni, fait partie du plan en question.
D'autre part, toujours dans le cadre du recentrage des activités, le renforcement de la position de leader d'Arjowiggins Graphic dans les papiers graphiques recyclés va passer par l'installation d'une unité de désencrage (30M€) sur le site de Bessé opérationnelle mi-2016.
Source :
Communiqué de presse, Sequana