La cour d’appel de Chambéry a accepté la reprise de l’entreprise de composants électroniques SET par ses salariés sous forme de coopérative, infirmant ainsi un jugement contraire rendu début novembre par le tribunal de commerce d’Annecy.

La société Smart Equipment Technology fabrique des machines d’assemblage de très grande précision pour la micro-électronique de pointe, un marché de niche essentiellement tourné vers les pays asiatiques et les États-Unis.

Détenue par le groupe américano-suédois Replisaurus, elle a été placée en redressement judiciaire en avril 2012 à la suite de difficultés financières.

Début novembre, le tribunal de commerce d’Annecy avait rejeté ce projet de reprise sous forme de Scop (société coopérative de production) pour lui préférer l’offre du groupe américano-singapourien KnS.

Le prix de cession est fixé à 300.000 euros, soit le prix proposé par la Scop, contre 500.000 euros de KnS.
La coopérative s’est engagée à reprendre 37 contrats de travail sur 42.