Le processus d’éclatement de la SNPE, l’ancienne Société nationale des poudres et des explosifs, est en marche. Après avoir sélectionné cinq candidats à la reprise d’Isochem (CA 2008 : 160 MEUR), sa branche de chimie civile spécialisée dans les procédés de synthèse complexe, le groupe est entré en négociations exclusives avec le fonds allemand Aurelius. Les quatre autres candidats (le fonds allemand Icig et les industriels français Axyntis, Orrion et Minakem) ont donc été écartés. Si l’opération aboutit, ce serait le premier investissement dans la chimie d’Aurelius, qui est spécialisé dans le retournement et a repris le fabricant de radios Blaupunkt, la chaîne d’hôtels Ghotel, ou encore la Compagnie de Gestion et des Prêts, organisme de prêts à la consommation. Par ailleurs la SNPE est en discussion avec l’allemand Wolf, filiale du groupe américain Dow, d’un rapprochement de Bergerac NC, sa filiale spécialisée dans la nitrocellulose. Il pourrait bientôt entre en négociations formelles avec Safran pour lui céder SME, sa branche propulsion spatiale et militaire.