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Confirmant des informations de presse, Technip confirme qu'il a approché, le 10 novembre dernier, une autre parapétrolière française, CGG, en vue d'un rapprochement. “Cette opération prendrait la forme d'une d'offre publique d'achat en numéraire sur les actions CGG au prix de 8,3 euros par action”, précise Technip. Cependant, CGG a décidé de ne pas donner suite à cette offre, du moins en l'état actuel des choses.
Quelques minutes après l'ouverture de la Bourse de Paris ce matin, l'action Technip recule de 6,4% à 57 euros (soit une capitalisation de 6,5 milliards d'euros), quand CGG décolle encore de 25% à 8,1 euros (1,5 milliard d'euros).
Rappelons que le 10 novembre dernier, l'action CGG avait commencé la séance à 5,3 euros.
A ce stade, rien n'est encore décidé ni assuré : “Technip souhaite un dialogue constructif avec le conseil d'administration de CGG au sujet de son projet qui repose sur une logique stratégique et industrielle forte”, écrit le groupe.
En intégrant les activités de réservoir, de traitement de données et la division équipement (Sercel) de CGG, Technip estime qu'il “serait idéalement positionné pour répondre encore mieux aux défis de plus en plus complexes de ses clients, en termes de coûts et de projets”. Il serait aussi question d'un “renforcement puis (d')une séparation de la division Acquisition de CGG”.
Et Technip de se déclarer “confiant dans le fait que son projet peut être réalisé dans des conditions qui sont créatrices de valeur pour ses actionnaires, tout en lui permettant de maintenir la solidité de son bilan et une notation de crédit à son niveau actuel.”
Cependant, CGG n'est pas d'accord : dans un communiqué laconique, “CGG confirme avoir été approché de manière non sollicitée par Technip en vue d'un rapprochement potentiel. CGG a considéré que les conditions n'étaient pas réunies pour y donner suite.”
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