La direction d'Ubisoft (CA 2003 : 541 MEUR, capitalisation boursière : 494 MEUR) n'exclut aucun scénario après l'arrivée impromptue, il y a maintenant un mois, de l'américain Electronic Arts dans son capital à hauteur de 19,9 %. Le groupe français étudie diverses options : rapprochement avec un autre éditeur de jeux vidéo (l'hypothèse Eidos n'est pas exclue) ou un groupe de médias souhaitant entrer dans le secteur, fusion avec Gameloft, maintien de son indépendance grâce à l'appui d'investisseurs institutionnels (cette dernière option étant sans doute la préférée du groupe) voire un rapprochement avec Electronic Arts pour peu qu'il en paie le prix. Selon les calculs d'Ubisoft, aidée par la banque Calyon, la valeur de la société se rapproche de 40 EUR par action (contre un cour actuel de 28 EUR et de 17 EUR au moment où l'américain s'est invité au capital). La direction multiplie les discussions avec les investisseurs, tant financiers qu'industriels, pour trouver la meilleure solution pour l'entreprise.