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Le groupe d'énergie et d'environnement Veolia Environnement (CA 2005 : 25,2 MdEUR, capitalisation boursière : 7,9 MdEUR) a proposé une fusion amicale au groupe de BTP Vinci (CA 2005 : 21,5 MdEUR, capitalisation boursière : 17,2 MdEUR). Un tel rapprochement, qui se ferait sous forme d'une offre publique d'échange, créerait le leader mondial de l'environnement urbain et de l'aménagement du territoire. Les deux groupes pèseraient ensemble quelque 47 MdEUR de CA et une capitalisation boursière de 34 MdEUR. Veolia met en avant la complémentarité des deux groupes qui devrait permettre à la nouvelle entité de proposer une panoplie complète de services en matière de projets d'infrastructures sur les grandes concessions. Veolia, présent dans les domaines de l'eau, de la propreté, de l'énergie et des transports, réunit 271.150 collaborateurs à travers 78 pays. Vinci, qui emploie 142.000 personnes dans le monde, est à la fois constructeur de bâtiments, de grands ouvrages et d'infrastructures de transport et un gestionnaire de parkings, d'aéroports et d'autoroutes. Il est aussi présent dans le secteur des infrastructures d'énergie. Mais Vinci a aussitôt rejeté l'idée d'une fusion, considérant qu'un projet de rapprochement entre les deux groupes n'aurait aucun intérêt stratégique, ne serait pas porteur de synergies et ne serait pas créateur de valeur pour ses actionnaires. Cette annonce intervient alors que Vinci peine à sortir d'une crise qui a conduit au départ de son ancien président Antoine Zacharias. Le 1er juin, celui-ci a été désavoué pour des questions de rémunération par le conseil d'administration, qui a confirmé Xavier Huillard au poste de directeur général.
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