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Le tribunal de commerce de Grenoble a opté pour la coopérative Intersport comme repreneur du groupe en difficulté Go Sport, en considérant son offre comme supérieure à celle de son principal rival, Frasers-Sports Direct, selon une décision annoncée vendredi.
Le tribunal a ainsi suivi l'opinion unanime du parquet, des créanciers et des employés, comme l'a souligné le procureur adjoint François Touret de Coucy dans un communiqué.
Selon ses termes, Intersport s'engage à acquérir "72 magasins représentant 90% des emplois", au prix de 35 millions d'euros, contre les 10 millions d'euros proposés par son concurrent.
Les offres d'Intersport France et de Frasers avaient dès le départ été perçues comme les plus solides parmi les candidatures, les autres propositions se limitant à des rachats partiels d'actifs et d'employés.
L'autre favori de la course, le groupe britannique Frasers, misait sur les "synergies idéales" entre les deux sociétés, notamment en France, où il ne comptait jusqu'à présent que sept magasins.
Toutefois, le représentant de Sports Direct avait plusieurs fois fait savoir au cours de l'audience que "d'une part, il ne pouvait garantir le maintien de l'emploi dans les deux prochaines années, et d'autre part, que la marque Go Sport n'avait aucun avenir". Le jugement a ainsi noté que "du point de vue des critères sociaux, l'offre d'Intersport était la plus avantageuse".
Source : Fusacq
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