L’été 2011, s’il n’a pas été très chaud au niveau climatique, l’a été pour les spéculateurs boursiers avec son lot d’informations médiatiques tonitruantes et ses rumeurs plus ou moins fondées, en tous cas toujours nauséabondes. Faut-il s’attendre à un nouveau coup d’arrêt au développement de l’activité économique qui n’en avait certainement pas besoin ?
La trésorerie ne doit pas être le maillon faible de l’entreprise
Les victimes de ces crises de confiance successives, amplifiées par la vitesse de circulation de l’information, sont entre autres les entreprises. Pour limiter l’effet négatif d’une croissance atone, revenons aux réflexes fondamentaux qui consistent à dire qu’en période de crise il faut être encore plus attentif à la trésorerie.
Toutes les créances clients doivent être payées à l’échéance
L’optimisation du BFR (Besoin en fonds de roulement) est donc à nouveau le chantier qu’il faut lancer en cette rentrée. Son volet le plus productif est celui attaché à la gestion des clients et du stock de créances qui doit tourner le plus vite possible, sans perdre de valeur.
Les meilleures pratiques sont recherchées
Certes, une opération commando de recouvrement des créances est nécessaire si le stock est conséquent et s’il vieillit (mal !) ! Certes, ce stock, s’il représente de belles signatures, peut être cédé contre du cash ! Certes, ce stock peut aussi venir en garantie d’un financement bancaire ! Mais la meilleure réponse à apporter aux dirigeants qui souhaitent que le financement de l’exploitation ne mobilise pas trop de cash voire même leur génère des liquidités supplémentaires, est bien de faire en sorte que cette optimisation du BFR soit durable.
Le processus de fonctionnement s’écrit et vit avec l’entreprise
Pour y parvenir il s’agit bien d’engager un véritable projet qui va consister, au moins pour le volet clients, à travailler sur les processus de fonctionnement de la chaîne qui va de la prise de commande à l’encaissement et sur l’application des techniques de Credit Management et de ses bonnes pratiques. La formalisation méthodique, adaptée au secteur d’activité, permettra de canaliser et de consolider les pratiques individuelles et leur permettre de faire corps avec l’entreprise.
Toute l’entreprise se mobilise vers la trésorerie
Ce travail en profondeur, qui produira un effet immédiat en trésorerie, va être structurant et placer le projet BFR au centre de l’entreprise, amenant les différents services à travailler transversalement dans l’interaction et la communication, vers un objectif commun : la recherche de l’indépendance financière.
Jean-Louis DAVID
Expert en techniques de CREDIT MANAGEMENT
Pour en savoir plus :
http://www.abc-finances.fr