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La compagnie maritime L'Express des Iles, basée en Guadeloupe, a annoncé mercredi son rachat par l'entreprise allemande FRS, qui opère des ferries à l'échelle internationale.
Cette transaction, motivée par le départ à la retraite des principaux dirigeants de L'Express des Iles, "reste soumise aux approbations réglementaires usuelles et aux mesures finales de clôture", a précisé la compagnie antillaise dans un communiqué diffusé mercredi.
L'Express des Iles (anciennement ATE, pour Antilles Trans Express), bien connue des Guadeloupéens et Martiniquais depuis 37 ans, relie différentes îles des Caraïbes (Guadeloupe, Marie-Galante, Les Saintes, Martinique, Dominique, Sainte-Lucie, et ponctuellement, via sa filiale Jean's, Antigua, Montserrat, Saint-Kitts ou Saint-Vincent).
Elle transporte "annuellement environ 700 000 passagers", selon Onick Deravel, son directeur général adjoint depuis 2020.
"Le Covid nous a montré qu'il était nécessaire d'être fort pour pouvoir se développer, et s'adosser à un groupe comme FRS représente une opportunité", a déclaré M. Deravel à l'AFP. Le Guadeloupéen s'apprête à devenir directeur général de l'entreprise.
"FRS arrive sur un marché avec des velléités de développement", explique-t-il, ajoutant que "des discussions sont en cours" sur un éventuel développement des lignes interrégionales.
"Jean's fait partie de la reprise", souligne-t-il. Aucun licenciement n'est prévu parmi les 70 salariés : "l'équipe continue à fonctionner comme elle l'a fait depuis toujours", a précisé M. Deravel.
Quelques heures après cette annonce surprise, Péyi Gwadloup, un groupe minoritaire du Conseil régional, a publié un communiqué regrettant qu'"aucun investisseur guadeloupéen ou antillais" n'ait été trouvé "pour reprendre cette entreprise essentielle dans l'organisation de la mobilité maritime dans l'archipel".
La région a annoncé dans un communiqué qu'elle "renforcera sa vigilance pour garantir que les engagements et obligations de la société L'Express des Iles, pour le désenclavement des îles du sud, soient tenus" et a "regretté le manque de transparence dans cette affaire".
Source : Fusacq
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