Les porteurs du projet de Scop de SEAFRANCE (site à Calais) ont adressé une lettre ouverte au Président de la République, expliquant qu'ils jugent irréalisables la "solution esquissée", notamment "en raison de l'insécurité juridique qu'elle engendre".
L'Etat proposait en effet que la SNCF verse des indemnités supra-légales exceptionnelles aux salariés, qui seront réinvesties dans la Scop une fois la liquidation prononcée, et rachète les navires pour ensuite les louer à un prix symbolique.
De son côté, la SNCF déclare qu'elle peut s'engager sur un reclassement des salariés dans d'autres postes en cas d'échec de la Scop, alors que le MINISTERE DES TRANSPORTS estime que "c'est jouable" si les deux tiers des salariés reversent leurs indemnités.
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